Une dragée coincée en pleine trachée
La Meringue Contrariée entre aujourd’hui en scène et à contrecœur elle vous le garantit. Non pas que posséder sa carte d’adhérente à la blogobulle l’effraie (au contraire elle l’exhibe avec une certaine fierté…se sentant soulagée rien qu’en miroitant cette appartenance à la grande famille virtuelle), mais elle vient vous délivrer un message qui lui a (et non, il n’y a pas de choix « biba-esques » à faire, pas de a ou b à préférer pour viser une catégorie plaisante, car toutes ces affirmations sont malheureusement correctes) :
Fendillé le cœur,
Remué les tripes,
Fais tournoyé la tête…et les sens,
Tant sa girouette interne avait perdu le nord à l’annonce de LA nouvelle :
Sa meilleure amie allait officialiser sa relation devant monsieur le Maire (l’infâme qui vous fixe un boulet à vie sous votre jarretelle dentelée)…dans un an…ou plus (et vous mesurerez plus tard la haute importance de ce « an+1 », pastille anti-bobo à l’âme, à effet temporisant, qui amoindrit les éraflures psychologiques de la feu meringue guillerette).
Le problème-heureux qui provoque ce sévère embouteillage dans l’esprit de la Meringue Contrariée qu'elle est devenue est exposé (elle attend désormais le deuxième effet blog-cool qui va soulager son cœur de midinette) et le but de ce carnet de ressentis doit vous sembler plus translucides que le caillou alourdissant que Mme La Future arborera bientôt fièrement au bout de son doigt :
Hautes interrogations sur Mariageland, le pays faussement merveilleux des « oui » sous pluie de riz,
Billets détresse avec comme point de mire la tirade « trop de bonheur tue le bonheur…pitié épargnez-nous»,
Quotidien de Mme La Future vers la contrée des « casés assermentés et perdus à jamais »…
La Meringue Contrariée propose de vous conter ses où, ses quand, ses comment, ses pourquoi et ses surtout criards « c’est trop injuste !» face au mariage de sa chère et tendre complice, à qui elle dédie ce blog, plus vrai que virtuel, car rempli d’un second degré offert en toute amitié sincère.
